26.1.14

1063 - Ca t'apprendra à réfléchir avant de penser

1. Technologie quand tu nous tiens

Boulet, donc - tu le vis dans le post précédent. J'y reviens ensuite. Et aussi, dans la même veine, Un parfum d'herbe coupée, de Nicolas Delesalle. En d'autres termes : la forme courte, autofictionnelle, polymédia, s'accorde bien avec la littnum.

Autre chose aussi : la saga, la série, le gros roman énorme. Comme on achetait il y a trente ans tout Balzac relié mi-cuir. Là, tu peux t'acheter d'un seul 800 nuances de gris SM, télécharger (il)légalement tout Proust (tient mal sur liseuse, ce con, il déborde) ou l'intégrale de Stephen King.

Il y a là je pense un effet bonus sur les auteurs les plus en vue/prolifiques. On pourrait démonter le fonctionnement de ce type de consommation massive, mais c'est dimanche et j'ai passé mon samedi soir à regarder une série aussi prévisible et factice qu'addictive : on se comprend, donc.

En termes de chiffres, je me dis que, pour un auteur - à vue de nez - le ratio vente numérique/vente  papier doit se situer dans quelque part dans les 1 ou 2 pour 1000. En d'autres termes, seuls les très gros vendeurs verront une différence, et un grand nombre de livres papier n'existeront quasiment pas sur le marché numérique.

J'ignore complètement si ça va évoluer. C'est dimanche et j'ai la tête dans le sac, du coup j'ai envie de te dire que, si les livres se vendent de moins en moins, il y a peu de chances pour que le numérique vienne inverser la tendance.

Quand le texte se fait long, ajouter une photo de nu fonctionne toujours
2. Feelings

Cela dit, j'ai reçu hier 3 sms de mes monstres.
Ce qui m'a fait penser que, d'un point de vue individuel, on écrit et on lit sans doute plus que jamais dans l'histoire de l'humanité.
Même les images d'info sont en permanence sous-titrées et incrustées.
Il y a des mots partout, nom d'un chien.

On dirait de grosses mouches qui bourdonnent sur le cadavre de nos cerveaux.

Euh, pardon. Je me suis laissé emporter par une métaphore. Soyons sérieux un instant.

 
3. Pure player

C'est le dernier point vaguement technique que je voulais aborder, au cas où tu lirais ce blog sans avoir vérifié au préalable ce que des penseurs sérieux établissent sur la réalité numérique (coucou Maman, ça va ? La forme ? Et Papa ? Courage à tous les deux, on est avec vous. Mais je dois vous laisser parce que je voulais dire un truc et qu'après je vais oublier, tu me connais, un peu éparpillé tout de même - là, par exemple, je pense au numérique, à vous et à Prats-de-Mollo).

Pure player, donc. Qui me fait penser à un nom de préservatif, mais. Il s'agit d'éditeurs qui se consacrent entièrement au numérique.

Parce qu'une des conséquences de l'apparition de l'e-livre, c'est une certaine fragmentation des offres. En d'autres termes, y'a tellement de stands au marché que tu ne sais plus où aller acheter tes poireaux. Et tu finis parfois chez Monsieur Leclerc.

On a donc :

- des monstres de la distribution qui te vendent des bouquins numériques au même titre que des aspirateurs ou des cuillères à café, le tout en se basant sur un algorithme ultra-subtil qui analyse les goûts des clients en général, tes derniers achats et les intérêts que lui versent les éditeurs (non, bien sûr que non. Mais ça pourrait, tout de même). Là, pas de pub.

- des éditeurs pioureplaïeur qui peuvent être généralistes (numériklivres, par exemple) ou plutôt spécialisés, comme e-fractions ou onlit.

(et une fois que tu auras cliqué sur les liens, tu me diras qu'en fait, c'est un poil plus compliqué, parce qu'e-fractions est à la fois éditeur ET distributeur ET sans doute metteur en page, je ne sais pas comment ça s'appelle en vrai mais il existe donc des officines qui transforment les livres papier en livres numériques avec plus ou moins de bonheur et parfois pour le compte des gros éditeurs papier mais bon on ne va pas rentrer dans les détails parce que sinon on ne s'en sortira jamais et au début ce n'était pas du tout de ça dont je voulais parler c'est pénible mince) (ah, et aussi, oui, tu peux me soupçonner de collutoires parce que j'ai des bouquins édités chez NL et Onlit, et il existe sans doute plein d'autres pioureplayeurs que j'oublie ou même ignore, tiens, publie.net, pareil on y revient et maintenant il faut que je sorte de cette parenthèse ça devient pénible et tu vas peut-être arrêter de lire parce que trop long, sur écran, bin c'est pas bon).

- des éditeurs papier qui te proposent (plus ou moins directement) la version numérique de leurs publications*, et là en général tu tiques sur le rapport de prix livre papier / livre numérique.

Quitte à la répéter
- enfin - j'en oublie sans doute, mais c'est à peu près comment je vois le bouzin - il y a des libraires en ligne, qui te proposent une sélection et tentent de leur mieux de pallier les déficiences techniques de la vente de livres numériques en ligne. Mes chouchous dans ce domaine, je l'ai déjà dit dans un post qui date à peu près de, c'est La Maison du livre, à Rodez Aveyron.net, avec leur site aussi accueillant que leurs rayons dans la vraie vie. (bon, oui, c'est honteusement partial parce qu'on est pays, mais les commentaires sont là pour que tu suggères ton lieu d'achat favori, promis j'irai le visiter). Inutile de te dire que c'est vers ce genre de site que je me dirige lorsque je cherche de la lecture. Un bémol toutefois : s'il est très rapide et pratique d'acheter ses e-livres en ligne, il arrive assez fréquement que, sur dix que tu achètes, un soit dans un format pourri, un autre se télécharge mal, et un troisième ne corresponde pas vraiment à ce qu'il était censé être. D'accord, un simple coup de fil ou un mail te permet de tomber sur des gens sympas qui t'arrangent le coup, mais tu y passes quand même beaucoup plus de temps qu'un simple clic.)

4. Je voulais parler de création et voilà que je fais douze paragraphes sur la vente

... ce qui est contreproductif sur internet, on le sait. Mais on sait aussi que le blog est mort, alors hein.
En attendant, je te propose de méditer sur cet article et ses parti-pris,

http://www.idboox.com/infos-ebooks/quand-une-plateforme-debook-considere-que-lepub-cest-moche/
Je sais, c'est moche de terminer comme ça, mais c'est dimanche alors hein bon d'accord.


24.1.14

1062 - Six minutes pour convaincre


...avant-propos...

Oué, je sais, mais voilà : j'ai RV (coucou, Hervé) dans pas longtemps et j'ai envie de continuer à parler littérature numérique. Alors bin je fonce, ça fait une contrainte et ça m'évitera de.



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/ICI UNE PHOTO DU TRUC QUE J'AI MIS UN LIEN SUR
 MAIS CA MARCHE PAS ALORS JE FONCE
DONC TU VOIS LE GENRE HEIN/
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1. Liseuse

Ce matin embrumé une discussion FB : "moi ma liseuse, c'est la mieux"
Ouèche. Et ma Dedion Bouton est fantastique, et franchement le dernier minitel, il dépote.

A mon goût la liseuse - sans couleur pour lire ta BD, avec un système d'exploitation façon Thompson TO5 et une faillibilité telle que les services après-vente de la FNAC se mettent à pleurer quand ils te voient arriver - est assez trop chère pour ne pas faire le poids longtemps.

J'aime bien l'e-ink, d'accord, et la légèreté. Aussi le fait que personne ne veut te la voler quand tu te balades avec elle à la main. Mais je la sens aussi durable que, mettons, le Tamtam.


2. Forme

La forme fait sens crée le fond et tout ce genre de. J'aime en ce moment le boulot de Boulet sur l'utilisation technique, et c'est cette recherche qui m'intéresse. Ensuite, je me dis que

3. Zut, faut que j'y aille.



23.1.14

1061. Parler technique, se gratte-t-il les.

En guise d'introduction...

Pour des raisons très personnelles, je suis relativement mal à l'aise pour parler de technique littéraire. Mon pote Lorenzô dirait sans doute qu'en tant qu'ancien prof de, je me sens dans cette position comme Rocco S. chargé de parler de sentiments à un parterre de nonnes : assez pointu sur le sujet, mais peut-être un peu trop chargé de référence. Du coup, je préfère souvent me rétracter.

Posée cette précaution liminaire, avec son lot d'auto-machin, de bitecul et de rire gras, si je devais parler de littérature numérique, je dirais, en vrac que,

1. Le paradigme est un gibier laineux

Bon, on est probablement en train de passer de l'ère du livre à l'ère de l'image, et peut-être que dans deux trois cents années ou plus, il existera un mot pour dire "le moment où l'humanité a quitté l'histoire pour entrer dans le truc d'après".

Genre, avant l'écriture, tu avais la préhistoire, après l'Histoire, et ensuite  (en remontant peut-être aux premières photos, ou expérimentations sur internet) la



insère ci-dessus le pictogramme animé qui désigne "l'époque du monde où l'importance du numérique a modelé le cerveau humain de façon capitale".
Tiens, je t'en fais un, O.K.OU
 

Bref, on sera pas là pour avoir mal aux pattes, mais à voir un gamin de trois ans appuyer sur les pages d'un livre pour qu'elles s'animent, on se dit que ça ira quand même vite.
C'est sûr, ça file un peu les chocottes. Mais si tu réfléchis bien, on peut se les filer en songeant à ce qui se passera la semaine prochaine, alors hein...

Du coup, la question de la résistance, de l'orientation, de l'accompagnement, du bien, du mal, tout ça tout ça, peut se poser. Et sa réponse n'a pratiquement aucune importance - elle sera fausse, bien entendu. Faussée par notre perspective de préhistoriques. Un peu comme des chasseurs du Néoprène (cette âge peu connu du paléolithique où la peau de bête se portait moulante) en train de faire, z'avez vu ce qu'ils font ces gosses ? Ils dessinent des bâtons qui représentent des trucs. Ca pue un peu l'histoire, non ? Avec leurs conneries, vont nous faire partir le gibier. Ouais, mais des fois le gibier on préfèrerait qu'il soit un peu plus loin, surtout quand il a des dents partout. Tu causes, tu causes, mais tu te rappelles pas la dernière disette, on a failli tous crever. D'ailleurs tous les autres ont crevé, et moi qui ai déjà vu trente fois douez lunes, ben je peux te dire que oh ta gueule papy. Vouais, n'empêche, s'ils savent plus dessiner sur les murs comme nous, kicétyki le fera ? Oh toute façon dans un-nombre-de-lunes-qu'il-faudrait-compter-sur plein-de-doigts-des-mains-et-des-pieds, nos dessins, ils n'intéresseront plus personne.

3. Quantité et qualité


Des quelques discussions que j'ai suivies sur internet, j'ai pu remarquer que
- il y avait plein d'avis, super argumentés. Et llllllllllllllongs.
- des fois, les écrivains du numérique ont un défaut qu'ont parfois les écrivains papier : ils écrivent mal.

Mal, c'est quand ça fait du reste que dans les yeux souvent tu as à retourner vers l'arrière pour comprendre. Comme là (normalement, sinon c'est tes yeux qui).

Mais là, je suis déjà à l'idée de qualité, ce qui prouve que ce qui précède est mal écrit parce que je vais te perdre, et perdre son lecteur, bin, c'est MAAAAAL. Donc, effaçons ce qui précède et reprenons sur nos bipèdes préalphabétiques.

4. Mais non

Parce qu'un des ressorts de l'écriture web, comme du feuilleton ou de la série, c'est de s'interrompre quand ça devient. Donc, ici, je te mets une page de pub,


elle est belle, cette nouvelle couverture du 4e (5e ?) tirage, non ? J'adorais bien sûr celle de Sylvie Serprix, mais du coup on pourra avoir les deux.

5. De quoi je parlait-on ?

Ah bin non, pas tout d'un coup. J'y reviens plus tard. A vite.


17.1.14

1060 - Quelques silences (et un peu de folie, évidemment)

1. Urgence

C'est encore ce soir et demain que tu pourras voir au théâtre de Poche le comédien Jean-Luc Kraus, avec sa voix organique, tenir de sa présence hallucinée le Journal d'un fou de Gogol. Une heure à passer à fleur de peau et de littérature : oui, c'est ce que tu fais ce soir ou demain. Et ça te.

2. Chut

Pas de moi (photo g.v)


Je me rends compte que je ne parle presque plus ici de projets ni de cul. Peut-être que j'apprends à passer des choses sous silence. C'est dommage, parce que j'aimerais tellement te raconter que...

Et aussi que. Et te montrer les.

Mais non. Ça attendra que je réalise.

Il faut croire que je deviens superstitieux.




3. C'était vraiment rapide, comme post du vendredi

Ce sont des choses qui arrivent.

La confiance, par exemple,
S'enfuit dès qu'on la cherche.

4. Bilan des colonnes

Toutefois, juste au moment de clore la page blogger, je me souviens que je voulais dire :

-  que j'ai eu récemment l'occasion de redécouvrir mes graphiqueries ; elles risquent de remonter sur scène avec moi pour une prochaine session de Saveur des Malotrus (cf supra si tu ignores ce que).

- que mon cher petit Garçon au bord du monde s'est vendu, selon les comptes éditoriaux, à 5 (cinq) exemplaires depuis sa sortie. Énorme, non ? Je ne sais pas ce que ça augure pour l'avenir de l'édition numérique, mais ça laisse une bonne marge de progression. D'autant plus qu'il est passé de 3.49 à 1.49 euros, prix d'ami sacrifié et tout. Si Daddy Noël t'a offert une tablette ou une liseuse, tu peux toujours te.

- que ça continue, n'est-ce pas ?

3.1.14

1059. 3,1172+42= la tête à M.

Quoi ma gueule et tout ce genre de
1. Anniv et resserre

C'est donc bien aujourd'hui l'anniversaire de mon double réel, celui qui reste un peu tout seul dans les fêtes, celui qui rougit quand il est contrarié (ou ivre ou gêné ou en plein effort ou n'importe quoi d'autre), celui qui ne trouve pas ses phrases, celui qui garde le venin des non-dits au creux de sa poitrine.


Autant le lui souhaiter bon, son quarante-deuxième. Parce qu'outre ses défauts, je dois lui reconnaître une belle santé - encore que tu as pris un peu, mon loulou, avec toutes ces fêtes - un entrain de bûcheron, un certain caractère et une nature plutôt agréable.



Je lui dirais bien que je l'aime, cet Emmanuel, si je ne redoutais de laisser paraître dans ces colonnes mon côté homo/autosexuel. Mais bref, message à un moi d'hier ou d'il y a longtemps : donc, on peut se réconcilier, y compris avec soi-même.


2. It's the art

En parlant de sexe : le théâtre me semble très lié à celui-ci ; le cinéma, plutôt aux émotions.

Le Nymphomaniac de Lars Von Trier, avec ses jolis arbres et ses bites moches, m'a profondément ennuyé - je ne sais pas à qui s'adresse sa quintuple démonstration où le récit du personnage est appuyé par les images appuyées par le commentaire de l'autre personnage appuyé sur une oeuvre artistique appuyée par une illustration visuelle façon animation jpeg, mais ça n'a pas produit grand-chose ni dans ma tête ni dans mon coeur ni dans mon sexe. Un raté, donc. Contrairement à l'agaçant-au-début mais pas-si-prétentieux-au-fond-et-malin-et-charmant 2 automnes, 3 hivers, qui (mis à part une tendance à trop écrire les dialogues, mais bon hein) m'a séduit là, là et là.

Tout ça pour dire que quelqu'un en moi a envie de fabriquer du cinéma, du sexe et du théâtre, tout seul, à deux, à trois, en troupe...

On en reparle - en attendant tu peux aller au cinéma, ou bien si tu lis ce post le jour même et que tu n'es pas trop loin de Toulouse, venir découvrir ce qu'une émission de radio devient sur scène - bandante et baroque et bariolée, oui, oui, oui. Pas plus haut que le bord au Bijou, 21h30, et on boit un verre après.

3. Les mots que l'enfant n'osait pas dire à son père

Papa, la mort Papa, cette salope, cette belle salope,

Bien sûr que peut-être, bien sûr que les cadeaux que l'on t'offre seront trop lourds pour tes mains,
bien sûr que Noël prochain est en conditionnelle, et l'année suivante, et l'anniversaire, et demain

bien sûr que le souffrance, bien sûr que la douleur,

et Papa comme je t'aime et je veux te garder toujours,

Et Papa comme je pleure quand j'écris quand je bois quand c'est à toi que je pense

Mais Papa le bonheur, Papa, être là, être toi, te connaître, te porter, t'emporter,

on n'a jamais parlé de cul, Papa, de femmes, de maîtresses,
on n'a jamais parlé des sentiments qui coulent sur nos joues,
on n'a jamais parlé de ce que le coeur emporte quand il lance des vagues,

on n'a jamais parlé ce que c'est qu'être bien, qu'être bon qu'être fort qu'être un homme
que pleurer que lâcher que tomber s'abandonner
que mourir
que vivre
que jouir
que bander
que mouiller

(j'essuie ton fils)

que découvrir se découvrir se raconter se dire s'oublier triompher exulter s'endormir s'écraser,
bien sûr que tu es lâche comme je le suis, courageux comme je voudrais l'être,
plein de colère et de tristesse et de joie et de haine et d'amour

et de vie

bien sûr que l'équilibre est cette onde autour de nous, cette route que nous cherchons sans la voir sous nos pieds

et même,
même s'il

s'il ne nous restait s'il ne te restait
qu'un seul jour une seconde,
bien sûr que seul le silence dirait qu'on a tout dit.

La mort, Papa, cette belle salope. Tu sais que je pourrais mourir avant toi. Tu sais que tout peut arriver. Je sais que la douleur, cette pute d'usure, s'amuse à te détruire, à te voir te courber,

Pourtant, bordel à cul, pourtant merde de merde, pourtant

allez, on relève la tête, on peut toujours gagner,
s'alléger, se reprendre,
profiter, sourire, aimer,

aimer même ses peurs même ses défaites
même ses haines, pourquoi pas ? Pardonner. Comprendre.
Comprendre qu'il n'y a rien, rien à comprendre,

que ces quelques instants entre nous, ces quelques particules, ces riens, ce néant qui nous lie

ce qui vibre au-delà de nos têtes, peut-être dans le cosmos, l'inconnu.

L'inconnue.

Bref, Papa, je t'aime,
tu es en vie, moi aussi, nous aussi,

Papa la mort cette belle salope
C'est elle qui nous offre notre vie.

4. Les mots que le père oserait peut-être dire à ses fils

Franchement, mes chéris, c'est limite biblique,
quand le jour de mes quarante deux,
l'un m'écrit "heureux anniversaire"
et l'autre "demain pour la pizza ?"

(et vous pouvez me demander ce que vous voulez. Je ne saurais pas y répondre, mais au moins on parlera).