3.4.14

1078. Lucky me

1. et autres

Tu te dirais peut-être qu'entre les nouvelles électorales, le sournois et le gris, des histoires d'immobilier qui me feraient presque regretter le temps béni du mobil-home dans un camping du Gers, je suis en pleine déprime.
Ben non.
Dans quelques minutes, je pars à Créon enregistrer Pas Plus Haut que le Bord  ; ce matin j'ai signé le B.A.T du Pire concert de l'histoire du rock, à paraître bien vite chez Thierry Magnier. Sans compter que, et que.

Mais surtout, je sors d'une incroyable série de bonheurs artistiques, et franchement, je n'allais pas partir en ouikend de travail sans te les conseiller.

Au cinéma, j'ai adoré Son épouse et Grand Hotel Budapest. Oui, oui, cours-y vite, tu repars mieux que. (J'ai trouvé Her agréable et malin, Wrong cops totalement dispensable. Mais on s'en)

Question théâtre, d'accord il faudra être à Toulouse mais La Ferme, librement adapté de George Oubien par quatre musicomédiennes déjantées, est une chouette claque au coeur, au rire et à la conscience. Si tu n'es pas du coin, fonce chez ton directeur de théâtre préféré et dis-lui de.

Et enfin, j'ai retrouvé le chemin d'une librairie. La petite communiste qui ne souriait jamais est une réussite totale, En finir avec Eddy Bellegueule me plaît énormément, et Réparer les vivants est à mon goût tout à fait lisible. Tu imagines ? Trois livres sur trois ? Sans compter que grâce à Princesse, je suis tombé sur un poche que - La liseuse, de Paul Fournel.

Tout ça m'a fait du chaud partout, et si ton ouikend te semble une grise perspective, ou si tu as besoin d'un regain de foi en l'art et en la parole, je te dis juste que.

(Pas beaucoup de liens et aucun argument, juste du. Ca t'ira ?)

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