6.6.11

973 - Plein de raisons de

le garçon au bord du monde
1. Explique.

Oui, peu de posts en ce moment. C'est à cause d'Ernest, le garçon au bord du monde, dont je colorie doucement les aventures. Un avant-goût, pour vous.

2. L'eau des rêves.

"Ton roman est terminé, me dit-elle. A présent, tu dois l'achever." Nonobstant la connotation meurtrière, je tâche de. Rajouter une scène, modifier quelques passages ; retravailler les enchaînements, ajouter une touche de lumière par-ci par -là. Tout cela en attendant les retours du CPL, le cercle des premiers lecteurs, pour une fois plus ou moins équilibré entre filles et garçons des deux sexes (d'habitude, je ne demande qu'à des, car elles sont plus gentilles, non ?).
En attendant, plus de traductions ni de travail sérieux. Juste regarder, colorier, essayer encore quelques petites choses en musique. Comme des vacances qui seraient un travail. Ou l'inverse.

3. Ouikend pas pourri

Question vacances, un passage rapide par les embouteillages de Barcelone et quelques heures dans des eaux bouillonnantes du côté de Banyuls. Nombreuses galères - et le plaisir de rire à deux de nos contrariétés.
Paresser dans une chambre d'hôtel avec un bon livre.
Si les nouveaux Murakami (qui m'a donné du fil à retordre en castillan) et Fred Vargas présentaient une valeur sûre, j'avais emporté également un petit outsider, dont l'émission de radio de Claire Ammbill et une grande sympathie pour l'auteur m'avaient donné envie : Guadalquivir, de Stéphane Servant.
(Paie ta 4e de couv)

Frédéric, dit Croco,orphelin de père, cherche le réconfort auprès d'un groupuscule d'extrême-droite ; un soir où il s'apprête à commettre l'irréparable, sa grand-mère l'appelle : seule, malgré sa maladie d'Alzheimer, elle a décidé de rejoindre Jerez de la Frontera, sur les bords du Guadalquivir. Frédéric la rejoint alors, et monte avec elle à bord d'un train qui va les conduire dans un périple chaotique et bouleversant.

Ce que ne dit pas un tel pitch, c'est que le camarade Stéphane m'a valu de me coucher beaucoup plus tard que prévu : j'ai lu le roman d'une traite, emporté par la force du personnage, du style et de l'histoire. Pour tout te dire, en le refermant, je pensais déjà aux amis à qui j'allais l'offrir.
Murakami, Vargas. Et Servant. C'était un beau ouikend littérature.

4. Des nouvelles du vaste monde

Fukishima DSK concombre répression, oui, peut-être.
Mais un couple de merles a construit son nid dans l'arbre de la cour. Nous regardons attendris nos nouveaux colocataires, leurs yeux noirs et ronds qui surveillent nos allées et venus.
Il y a un peu plus de douceur dans nos ventres.

5. Productions

Bon alors... on peut toujours s'abonner (par mail) à l'Image (oui, le truc dans la fenêtre de gauche chez le trop rare Oh!), niouzletter quasiquotidienne de description d'un cliché érotique imaginaire ; on pourra revoir le solo La Fête à Fred en octobre au Fil à Plomb ; on peut encore écouter les Glossolalies d'Emmanuelle Urien - bientôt disponible en CD ? - et on n'a plus que quelques semaines à attendre pour la réédition de Petit Guide des Transports à l'usage du trentenaire amoureux, chez D'un Noir si Bleu... Du coup, je crois que, pendant quelques temps, je n'utiliserai ce blog que pour te donner des nouvelles des merles.

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