23.3.11

958 - Addendum du soir, est-ce poire ?

Juste le bout (entre potes)
1) Une utilité à ce blog inutile

prendre les notes, comme elles viennent, pour ce "Livre de mon père" que je dois à D.

2) Les notes, donc

Il y aura une scène où je m'écrase ; une scène où il me protège des décharges électriques - qui, étrangement, évoquent pour moi un camion-benne. Une scène où il m'explique comment faire, une certaine colère dans la voix.


3) Mais alors ?

Il existe, quelque part sur ce blog, un post qui parle de "notes pour plus tard", et où j'avais gardé des traces d'une inspiration un peu SF. Or, je suis incapable de les retrouver. (nb : si tu le retrouves, je t'offre un recueil de nouvelles, tiens)
Je pense donc que, d'une certaine façon, prendre des notes pour un roman peut relever d'une tactique particulièrement fine de procrastination ("je l'ai noté, parce que je voulais le faire ; si je ne le retrouve plus, c'est un signe que le moment n'est pas venu ; ergo, je peux me remettre à mon travail de glandage"). C'est encore plus vrai pour les carnets, dont des dizaines d'exemplaires s'empilent dans mon bureau et mes poches.
Marrant, ces velléités. Serais-je plus sérieux si je conservais un fichier informatique ?

4) (M)oralité
Toutes ces chouettes questions qui font qu'en ce moment, je suis en train d'écrire que je ne suis pas en train d'écrire.

5) Le truc qui m'échappe mais que

Ainsi partagé entre ce que je veux et ce que je refuse ; devant moi, 16 pages attendent d'être traduites. A 4 pages de l'heure, elles pourraient être prêtes dans... oui, bien entendu. A condition que je speede, que je me tende, que je souffre du dos et que je bloque ma respiration.
Si dans 4 heures j'ai terminé, je serai fourbu, irritable;  si je n'ai pas terminé, je le serais aussi, avec en plus l'impression d'avoir failli à ma tâche.
Heureusement, je flâne sur facebook, je réponds à des mails, j'MSN. Fâcheux ou non.
Parfois, je me dis que je complique un peu la vie.


6) Le statut facebook auquel tu as échappé

Manu Causse Plisson (photo)
Nous sommes tous des spectacteurs.
...
 (se regardant jou/../r)

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