11.2.11

946 - Beaucoup trop de choses pour un vendredi

Première-femme
1. On-line editing

Dis voir, tu en penses quoi, de ce trailer de roman ?

(ah, bin non, tu es arrivé/e trop tard, on a déjà ramené le prototype dans le labo. A la place, cette image. Enfin bon, essaie le lien, on ne sait jamais.)



2) Je ne suis de droite qu'un mardi sur deux, et encore c'est discutable

L'était chouette, cette émission de téléréalité, hier soir. Avec des vrais gens et des vrais ralentis sur la vraie vie des vrais gens. Et puis cette langue précise et fière de ses quinze mots de vocabulaire, et qui sonne à l'oreille grâce à un débit particulièrement posé... Je regarde peu la télévision, mais cette nouvelle fiction de TF1 m'a paru très prometteuse. C'est la saison 3 ou 4, m'a-t-on dit.
Ca finit bientôt, non ? En tout cas, ç'a l'air de s'essouffler furieusement.

3) Les phrases qu'on n'aime pas à cause du trou d'air dans la poitrine

Mon papa est malade. Pourtant, j'ai été sage.
"On devrait écrire" dit je ne sais plus qui, "comme si on n'avait plus de parents". I see your point, mais franchement, ça ne donne plus envie de.
Imaginer un voyage en voiture avec mes soeurs, un de nos célèbres numéros comiques à trois pour remonter le moral du.
Ouaip. Et puis la voix de la raison qui dit, bordel, ce n'est pas une veillée funèbre. Le cancer fait peur, mais il se soigne et même se guérit. L'inquiétude le nourrit.
Se répéter ces mots, fréquemment, quand la boule de panique menace d'obstruer/exploser.
Penser au mot "inventaire".
Je me souviens de la peau de mon père -, de sa texture, de sa couleur, des mouvements de ses muscles aquatique quand il effectuait ses longueurs de papillon, à la piscine, moi juché sur son dos. 
Pourquoi pleure-t-on sur les beaux souvenirs ?

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