5.1.11

923 - Hier soir

La plage St Martin
1) Ce qui se passa ce jour-là

Je partis de chez nous, ceint de juste fureur
Travaillai pour ce nous dont on ne parlait pas
Avec des ami(e)s, je parlais d'horaires, d'étudiants, d'amour, de musique,
Nous nous posâmes des colles, nous prédîmes,
nous parlâmes du couple,
on donna des conseils
(mais je n'écoutai rien)
Puis
Je rentrai
Entouré de femmes
Incertain de vouloir
Mon cadeau - ton cadeau - ne fonctionnait plus, je
t'en voulus
et suivis le chemin, solitaire,
la boîte était fermée (je n'aurais plus d'alcool)
un monsieur, dans la rue, dit
"Viens, ce soir c'est moi qui suce",
Je lui souris et
Pressai le pas

Puis quand j'arrivai
Certain de te vouloir forte, puissante, désirée, certaine,
La porte - je le jure -
était ouverte -sans les clés, sans même la serrure
Et quelque chose me dit
Je le savais.

Et tu ne voudrais donc pas que je te protège ?
D'accord, je t'entends.


2) Ingrédients d'une séparation réussie

Il faut, est-ce stupide ? fumer, mettons, un pétard, et un cigarillo (mais je ne fume plus), se plaire de paroles, passer au téléphone des moments inutiles où la voix te revient, et tu rentres chez toi, sans savoir ce que cela veut dire - mais "mon lit, où est-il ?", voilà, telle est la question.
A présent il est l'heure de retrouver notre réalité, d'affronter le regard. Ou le silence. Voilà. 4 janvier, à l'orée du 5 - je me souviens.

3) Sincèrement désolé

L'auteur de ce blog se déclare (voir titre) s'il a pu blesser quiconque. Il voulait simplement lui montrer un miroir. A présent, il tentera, c'est juré, de faire mieux.

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